Comme nous le voyons depuis le début de l’année, les banques sont toujours aussi réticentes à accorder des crédits immobiliers car elles ne gagnent pas d’argent, voire en perdent. Tant qu’elles ne pourront pas appliquer des taux d’intérêt suffisamment élevés pour remonter leurs marges, il faudra redoubler d’efforts pour obtenir un financement.
Néanmoins, des particuliers décrochent malgré cela un prêt immobilier chaque mois en 2023. Pour maximiser vos chances de trouver une banque qui finance votre projet d’achat de maison ou d’appartement, voici différents conseils utiles :
Utiliser un apport personnel conséquent : alors qu’habituellement on préconise d’apporter au moins 10 % du budget du projet, de quoi financer les frais de notaire et d’agence, voire les frais bancaires initiaux, actuellement il est préférable d’utiliser plus d’argent personnel pour réduire le risque estimé par les établissements prêteurs.
En effet, ces derniers anticipent des baisses de prix de l’immobilier partout en France. De ce fait, si vous apportez seulement les frais d’acquisition, les banques n’ont aucune marge de sécurité.
Elles savent que vous avez des risques importants de vous retrouver en situation de negative equity (quand le prix du bien ne couvre pas la dette), vous devez vendre ce bien dans les premières années du crédit C’est pour cela que les prêts immobiliers sans apport se font très rares en ce moment. Préférez donc un apport d’au moins 20 % si vous achetez dans un secteur recherché pour le logement, voire de 30 % si c’est dans une zone géographique moins attractive.
Rembourser ou réduire vos crédits à la consommation : pour améliorer votre capacité d’endettement, il faut chercher à supprimer des dettes couteuses ou à en réduire l’impact sur le calcul de votre taux d’endettement. Idéalement, il faudrait pouvoir solder les prêts qui peuvent l’être. Cela peut également passer par un rachat optimisé de vos crédits en cours afin d’adapter votre mensualité de remboursement globale à vos possibilités.
Augmenter un peu la durée de l’emprunt : cela permet d’avoir des mensualités un peu plus basses et ainsi de réduire votre taux d’endettement. Le revers de la médaille c’est que cela vous coûte plus cher en intérêts. Pour limiter cela, il sera possible de faire un remboursement anticipé de crédit quand vous le pourrez ou de renégocier votre prêt si les taux baissent dans les mois ou années à venir.
Conserver une épargne de précaution équivalente à au moins 6 à 12 mois de mensualités : la banque voit ainsi qu’en cas de difficultés passagères, vous avez de la marge avant de ne plus pouvoir payer tous les mois ce que vous lui devez. De plus en plus d’établissements bancaires sont sensibles à l’épargne résiduelle dont vous disposez après la réalisation de cette acquisition. C’est d’autant plus vrai que ce sera aussi l’occasion pour la banque de vous proposer des produits d’épargne.
Avoir un comportement bancaire irréprochable : votre banquier va étudier votre façon de dépenser par rapport à ce que vous gagnez. En préparation d’un futur financement, mieux vaut donc éviter les découverts ou les retards de paiement, montrer votre capacité à épargner surtout si vous envisagez une mensualité plus élevée que celle que vous avez jusque-là ou que votre loyer actuel. On parle ici du « saut de charge » que vous aurez à supporter suite à cet achat d’un bien immobilier.
Démontrer la qualité du bien immobilier que vous voulez acheter : en période de baisse des prix, il sera utile d’avoir de bons arguments sur le plus faible risque de perte de valeur que présente le bien que vous voulez financer de par ses caractéristiques (emplacement de qualité : proche d’une zone d’activités économiques importantes, demande forte pour ce secteur, DPE performant (classe énergétique en A, B, C ou D), attractivité du prix par rapport aux logements équivalents du marché, etc.)
source : https://www.immobilier-danger.com
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